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Nom latin : Mus musculus
Classe : Mammifères
Ordre : Rongeurs
Famille : Muridés
Poids adulte: de
20 à 50 g pour les plus grosses femelles
Espérance de vie: 2 à 3 ans
Alimentation: plutôt omnivore, tendance à l’obésité,
préférer des aliments simples comme des granulés
complets ou des bouchons, légumes, fruits (frais ou secs) et puis
le fromage... (avec modération)
Période d'activité: diurne
Maturité sexuelle: M
45 jours, F 40 à 45 jours
Âge de mise à la reproduction: 8 semaines
Période de reproduction: toute l'année
Durée gestation: 19 à 21 jours
Nombre de jeunes: 6 à 12 petits par portée
Nombre de portées par an: 5 à 6
Age de sevrage: 4 semaines
Les petits: espèce nidicole, ils naissent nus et aveugles
La queue: Aussi longue que le tronc et la tête. Recouverte d'écailles cornées épidermiques disposées en anneaux entre lequelles s'insèrent quelques poils courts
Étymologie et histoire du terme
Souris vient du français médiéval : soriz (1175) puis soris (1200).
À partir du XVIe siècle sont différenciées les « souris terrestres » (1562), des sortes de musaraignes, les « blanches souris » (1576), la « souris de terre » (1753-67) ou « petit mulot », la « souris de montagne » (1768) ou « lemming », les « souris d'eau » (1812), ainsi que divers autres animaux parfois très éloignés de la souris commune1.
Le mot souris est mentionné dès la première édition du Dictionnaire de l'Académie française (1694) qui n'évoque apparemment que la souris commune et en donne comme définition « Petit animal à quatre pieds, qui se retire dans les trous des maisons, et qui ronge… ».
Pourtant, dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, L'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers de Diderot et d’Alembert définit le « rat » comme étant l'espèce Mus domesticus, c'est-à-dire l'actuelle souris domestique.
Le Dictionnaire de la langue française d'Émile Littré, publié à partir de 1863, en donne une définition comparable4. À partir de l'édition de 1832 la définition donnée par le Dictionnaire de L'Académie française évolue, indique en plus qu'il s'agit d'un représentant de la famille des rongeurs et précise qu'il s'agit d'un animal « plus petit » que le rat.
Le Trésor de la Langue Française (1971-1994) en donne une définition beaucoup plus étendue, mentionnant les Muridés et plus spécialement la souris domestique (Mus musculus) et sa variante albinos, la souris blanche. Ce dictionnaire indique aussi que le terme s'étend à des espèces voisines de la souris domestique, présentes sur les cinq continents, mais également à certains marsupiaux ou à quelques chauve-souris5.
Les souris proprement dites appartiennent Mus, et ce mot désigne plus particulièrement la Souris domestique (Mus musculus) dans le langage courant6. L'espèce de souris la plus récemment découverte l'a été en 2004 à Chypre. Son origine daterait d'environ 0,5–1 Ma, résultant d'une « colonisation ancienne de l'île ou d'un transport accidentel par les premiers arrivants épipaléolithiques. Dans ce dernier cas, la nouvelle espèce devrait aussi exister quelque part en Asie Mineure ».
Par extension ou confusion, on appelle aussi communément « souris » un certain nombre d'espèces de rongeurs de la sous-famille des Murinés (souris, rats et mulots de l'« ancien monde ») ou même plus largement de la famille des Muridés qui comprend aussi les campagnols, lemmings, rats, rats musqués, hamsters, gerbilles, etc. ou plus largement encore dans le sous-ordre des Myomorphes avec les souris sauteuses et les souris à poche et quelques autres espèces comme la Souris du désert (Selevinia betpakdalaensis).
Physiologie, comportement et écologie
Les caractéristiques générales des souris sont celles des petits mammifères rongeurs, avec des nuances pour chaque espèce : voir les articles détaillés pour plus d'informations sur leur comportement ou leur physiologie respective.
Caractéristiques communes
Écologie
Les souris jouent un rôle important dans les écosystèmes :
en tant qu'animal fouillant le sol et l'aérant ;
en tant que disperseur de graines ;
en tant que proie pour de très nombreux prédateurs carnivores sur une grande partie de la planète. Ces prédateurs sont des reptiles (serpents, lézards), des oiseaux (rapaces diurnes et nocturnes), et nombreux mammifères (renards, mustélidés… jusqu'au loup qui ne les dédaigne pas quand il manque de proies plus grosses) ;
en tant que réservoir de certains pathogènes.
Aspects sanitaires
La plupart des rongeurs sont susceptibles d'être réservoir et/ou vecteurs de nombreux pathogènes et parasites (externes ou internes), dont certains peuvent être transmis à l'Homme (ex. : maladie de Lyme, transmise par des tiques, mais dont le réservoir principal semble être, en Amérique du Nord, la souris à pattes blanches).
Certaines espèces de souris sont commensales de l'homme ou pénètrent occasionnellement dans les habitations, entrepôts, poulaillers, etc. Elles peuvent transmettre diverses maladies par leur urine et leurs excréments, par morsure, par des fomites ou encore via les tiques, puces ou poux qu'elles véhiculent.
Dans la nature, ce sont les prédateurs carnivores qui sont leurs régulateurs, ou occasionnellement des épidémies, des incendies de forêts, des inondations, etc.
Dans l'environnement humain (maison, villes, entrepôts), elles font l'objet d'une lutte millénaire par les chats, pièges, le poison, mais les souris sont aussi utilisées comme animal de laboratoire (parfois génétiquement modifiées depuis quelques années en biothérapie).